vendredi 17 septembre 2010

Cause we are living in a material world...

Il y a des soirs d'insomnies où l'on se pose des questions franchement cruciales.
Des questions d'une importance telle qu'il en devient impossible de fermer l'oeil, toute tentative d'endormissement étant impitoyablement mise en échec par l'invariable balais d'idées jaillissant joyeusement de mes synapses. [note de la rédaction : je me suis mise à appliquer la stratégie de l'échec à toutes mes phrases d'introduction, les résultats me laissent pantoise ^^.]

J'en étais où... Ah oui ! Les questions cruciales.
Eh bien, figurez vous que ce soir, plutôt que de chercher à éradiquer la faim dans le monde, à trouver un vaccin contre le sida ou à prouver l'hypothèse de Riemann, je me retrouve à réfléchir compulsivement à "comment est ce que je vais bien pouvoir fabriquer mon BOS"...

Pour les non initiés (et tout particulièrement, ma mère):
Un BOS (Book of Shadow) est une sorte de journal ésotérique dans lequel on compile toute information utile à la pratique ou à l'étude théorique de la magie et/ou de toute croyance occulte.

Poilez vous si vous voulez, mais chez moi, ce genre de question prend des proportions dramatiques.

Premièrement, j'ai la sale manie d'accumuler des tonnes de cahiers vierges dans mes étagères, et ce depuis mes 6 ans et demi. Ces cahiers ne me servent à rien, je ne sais jamais quoi écrire dedans (ou alors si, je sais, mais je ne le fais pas), et pourtant je continue à arpenter inlassablement les rayons des papeteries, à la recherche du Graal des cahier : The cahier qui deviendra ma moitié jusqu'à la fin des temps. Cette addiction est couteuse et bouffe de l'espace, mais pauvre mortelle consumériste que je suis, impossible de m'en défaire.

Deuxièmement : je n'ai a priori absolument pas besoin d'un BOS (je pratique peu, et mes connaissances pour le moment trop embrouillées tiendraient facilement sur une feuille A4 recto-verso). Je dispose de toutes les infos dont j'ai besoin dans des livres ou sur mon ordinateur, et je ne sais même pas ce que j'aimerai poser à plat pour la postérité.


Mais voilà, une pulsion bassement matérialiste me pousse à remuer ciel, terre et neurones pour trouver le dit livre. Rien ne me convenant dans ce que je trouve dans le commerce, j'en suis venue à me dire qu'il vaudrait mieux que je le fabrique à la main. Du coup, j'en rêve la nuit, j'y pense dans le tram, j'y pense en me brossant les dents, et j'importune mon pauvre petit ami, qui n'est pourtant pas versé dans la chose ésotérique, et qui pourtant m'écoute patiemment gémir des "je sais pas quoi faire... tu opterai pour une couverture en papier craft ou en cuir toi ?"...


Pfiou... ça fait du bien d'avouer publiquement ses obsessions bizarres. Ami lecteur, si tu décides de suivre ce blog régulièrement, attends toi à en entendre régulièrement parler, du BOS, parce que crois moi, on est pas sorti de l'auberge...

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