dimanche 12 septembre 2010

We'll ride the spiral to the end...

Dans mon précédent message, j'ai oublié de parler du titre de ce blog, qui a pourtant une signification importante pour moi. Mais plutôt que de retoucher mon message d'introduction, je me suis dise que "Spiral Out" méritait bien un post explicatif à lui tout seul. Alors c'est parti.

Depuis le temps que j'arpente les blogs païens, je me suis rendue compte que j'étais presque totalement insensible à la poésie et aux textes ayant pour source d'inspiration la Déesse et la nature en générale. Je sais, je sais, j'ai un coeur de pierre, et la sensibilité d'une cuillère à café. Et puis, ma fibre païenne n'est pas totalement orthodoxe non plus (j'ai du mal avec la figure de la Déesse. Je la respecte, là n'est pas le problème, mais elle ne me parle pas).

"Bah alors, pourquoi t'es pas agnostique, au lieu de nous gonfler avec ton paganisme à deux balles ?"
Excellente question Germaine ! J'aimerai bien te répondre, mais les mots ne viennent pas. Ils sont coincés au fond de ma gorge, impossible d'exprimer ce que je ressent clairement à ce sujet. J'ai comme une intuition, j'ai l'impression d'avoir raison, mais une foule d'arguments contradictoires me viennent en tête, et je me retrouve muette.

Tout cela me fait penser à une chanson de Voulzy que me passait ma mère quand j'étais petite, et qui encore maintenant exprime pas mal ce que je ressent. Elle s'appelle Caché derrière, et en voici le refrain :


"Alors malgré nos yeux fermés
Et nos cœurs qui portent un voile
Je voudrais voir les cavaliers
En regardant les étoiles."


Et c'est peut être ça qui me touche le plus : les textes qui parlent de recherche, de doute, de ce qui ne nous apparaît pas mais qu'on aimerait tant voir. Là, je fond, et mon petit cœur tout dur se ramollit d'un coup.

Le rapport avec le titre de ce blog ? J'y vient. Il y a cette autre chanson, Latéralus de Tool. Et celle ci, c'est ma chanson totem si j'ose dire, c'est elle qui me permet de lâcher prise parfois, d'accepter mon côté irrationnel et de voir "au delà" des choses parfaitement conçues...

Assez parlé. En voici les paroles, je vous laisse juger :

Black then white are all I see in my infancy.
red and yellow then came to be, reaching out to me.
lets me see.
As below, so above and beyond, I imagine
drawn beyond the lines of reason.
Push the envelope. Watch it bend.

Over thinking, over analyzing separates the body from the mind.
Withering my intuition, missing opportunities and I must
Feed my will to feel my moment drawing way outside the lines.

Black then white are all I see in my infancy.
red and yellow then came to be, reaching out to me.
lets me see 
there is so much more
and beckons me to look through to these infinite possibilities.
As below, so above and beyond, I imagine
drawn outside the lines of reason.
Push the envelope. Watch it bend.

Over thinking, over analyzing separates the body from the mind.
Withering my intuition leaving all these opportunities behind.

Feed my will to feel this moment urging me to cross the line. 
Reaching out to embrace the random.
Reaching out to embrace whatever may come.

I embrace my desire to
feel the rhythm, to feel connected
enough to step aside and weep like a widow
to feel inspired, to fathom the power,
to witness the beauty, to bathe in the fountain,
to swing on the spiral
of our divinity and still be a human.

With my feet upon the ground I lose myself
between the sounds and open wide to suck it in,
I feel it move across my skin.
I'm reaching up and reaching out,
I'm reaching for the random or what ever will bewilder me.
And following our will and wind we may just go where no one's been.
We'll ride the spiral to the end and may just go where no one's been.

Spiral out. 
Keep going, going...



2 commentaires:

  1. Maynard est dieu. Enfin... un parmi d'autres ;)

    [Va se remettre "Lateralus", pour la peine]

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  2. Excellent choix musical pour cette fin de soirée ^^

    Hail Maynard, dieu vivant de l'harmonie dans la dans le chaos !

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